D-DAY : Récit, d'une longue journée...

Levée 5h50, Emeline, bouge ton boule. Pas question de rester 5 minutes de plus dans le lit, j’ai un avion à prendre moi!

6h20, ça y est, ready pour aller à l’aéroport. Mais ce n’est pas chose facile lorsque l’on a 2 valises (dont une énorme) un vanity et un sac à main. Fin c’est simple quand l’homme conçoit des Escalators ou bien même des ascenseurs (ce qui ne fut pas vraiment le cas...). Car oui, prendre le RER B direction Aéroport CDG ne fut pas chose facile.

Après une bonne vingtaine de minutes de marche pour atteindre la  station, il m’a fallut prendre mon courage à deux mains, et faire ressortir mon coté Joe-la débrouille. Finalement j’arrive sur le quai, en vie (oui oui je tiens tout de même à le préciser). Maintenant il s’agit de ne pas se trompé de RER. Se serai dommage d’aller à Mitry-Claye quand on peut aller à l’aéroport.

Bon une fois de plus je gère la fougère (clin d’oeil à polette alias Héloïse) et je ne me trompe pas de train.

7h30 : Arrivée à l’aéroport, là rien de bien compliqué, tout est indiqué. Mais les choses se complique au moment d'enregistré. On a le droit à un bagages de 23kg, et moi comme une idiotte, ba j'ai 2 bagages qui font au total 23kg. Ouais ouais c'est pas la même chose. --' Donc s'offre à moi 2 options : 

1- Je fais le tris dans mon vanity et je vire tout ce qui fait plus de 100mL (c’est à dire pratiquement tout) pour le prendre avec moi en cabine.

2- Je paye environ 70 euros de supplément

Je dis à l'hôtesse que je vais réfléchir à une solution, je reviendrai plus tard.

Bon début de séjour me dirai vous. Ba ouais, les grosses boules. Mais ma gueule d’ange à fait le reste. J'y retourne et lui explique que de toutes manière je vais être obliger de TOUT racheter là bas, et que dans tout les cas je suis in the BIG shit. Bref, je lui demande si je peux payer en dollar, car, oui, je n’ai pas assez d’euros sur moi. Elle me chuchotte alors, allez y, c’est bon je ne vous fait pas payer. 

WAOUUUUUU mais j’ai envie de pleurer tellement elle a été gentille cette madame. Oui oui, merci ma gueule d’ange apeuré, sans elle, je suis sûre que je n’y serai pas arrivée.

9h : j'arrive à la porte d'embarquement,  soulagée, je note que l’embarquement commencera à 9h45, et que j’ai l’honneur de «rentrée dans l’histoire» en prenant le tout premier vol commercial de l’A380 entre Paris et San-Francisco. Sans suit une jalousie IMMENSE de la part de mon petit frère chéri, qui ne comprend pas pourquoi c’est pas tombé sur lui.

Bref, bien gentille cette avancée technologico-aérienne, mais du coup y’a un paquet de journalistes pour relayer l’info, qui ne passera même pas au JT de Claire Chazal, ce qui nous fait avoir du retard. CI-MER (albert du gère la fougère...).

Une fois dans l’avion, je me dit Waou, mais ça change pas vraiment des autres vol long courriers que j’ai pris, mis à part un peu plus de place, un disign légérement amélioré, et que la partie VIP a l’air géniale, mais merde : Je suis en éco. 

 

Bref c’est le début d’un vol d’environs 12h. Et 12h Assis, ba c’est long, très long. 

13:05 (heure californienne) :  Bon ba on a eu du retard, on a fait un tour de manège gratuit (comprendre on a fait un détour de malade car l’aéroport était «Busy». Au final c’est pas une demie heure de retard qu’on a eu, mais bien plus. Car oui, Premier vol de cet A380 dans un nouvel aéroport = Selon la tradition, les pompiers doivent aspergé d’eau cet avion. Bon ba on a pris une douche quoi (pas nous l'avion). 

Arrivé à la doine 10 minutes plus tard, ba là encore, je me suis chié, j’ai pris la file qui n’avancer strictement à RIEN!!

Finalement je récupère MES valises, j’arrive dans le hall, rejoint mitchell, qui a eu peur de ce trompé de personne. Après pour retrouver la voiture, ba, on s’est perdue (pour changer). Mais bon après on a fait un tour dans SF, on a discuter (histoire de dérouiller un peu mon anglais). Ensuite on est rentré, j’ai pue voir Susan, et on est parti manger Indien (ce fut une bonne surprise!). Et là je peut vous dire qu’à 19h48, ba je commence un peu à fatiguer... Mais que voulais vous, survivre à une journée de 36h n’est pas donné à tout le monde!

Mais la journée n'est pas terminée, 20h30, Mitchell m'emmène loué un DVD : "the Darjeling -limited-" Bon ba comme je m'y attendais, je me suis endormie, et j'ai pas tout compris.

23h30 : DODO :D